Afrique : Triennale 2022 de l’ADEA à l’Ile Maurice

Article : Afrique : Triennale 2022 de l’ADEA à l’Ile Maurice
Crédit: CR
23 octobre 2022

Afrique : Triennale 2022 de l’ADEA à l’Ile Maurice

L’Ile Maurice a accueilli la Triennale 2022 de l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique (ADEA), du 19 au 21 octobre 2022. Décideurs politiques, chercheurs, membres d’ONG et représentants de la société civile se sont réunis pour un dialogue de haut niveau autour des systèmes éducatifs africains.

«Réflexion sur l’impact du COVID-19 sur les systèmes éducatifs africains, et comment renforcer la résilience pour soutenir le développement des compétences pour le continent et au-delà. » Tel était le thème de la Triennale 2022 de l’ADEA, qui s’est tenue à l’Ile Maurice, en présence d’Albert Nsengiyumva, Secrétaire Exécutif de l’ADEA. Plus de 300 délégués du continent africain et d’ailleurs ont fait le déplacement pour ce forum de haut niveau sur l’éducation, l’un des plus importants d’Afrique.

La Triennale 2022 s’est tenue en présence d’Albert Nsengiyumva, Secrétaire Exécutif de l’ADEA.
La Triennale 2022 s’est tenue en présence du Secrétaire Exécutif de l’ADEA. Photo: CR

Selon l’ADEA, la Triennale vise à encourager « les interactions continentales, régionales et transnationales dans l’optique de favoriser l’apprentissage et l’échange de connaissances entre pairs. Au-delà de cet événement phare, l’ADEA facilite les processus d’examen par les pairs dans le secteur de l’éducation, y compris les systèmes nationaux d’information de gestion de l’éducation, par le biais des ministères de l’éducation. »

Réinvention

Outre les sessions plénières, plusieurs sessions en groupes ont permis aux participants de la Triennale d’aborder des thèmes critiques au développement et à la transformation des systèmes éducatifs africains. Les axes thématiques de la conférence étaient comme suit : l’Impact du COVID-19 sur les systèmes éducatifs africains; l’Apprentissage fondamental; le Développement des compétences techniques et professionnelles; et la Réinvention de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Le changement climatique, l’équité, l’inclusion et le genre constituaient également des prismes transversaux pour les discussions.

Décideurs politiques, chercheurs, membres d’ONG et de la société civile se sont réunis à la Triennale. Photo: CR
Décideurs politiques, chercheurs, membres d’ONG et de la société civile se sont réunis à la Triennale. Photo: CR

L’Afrique doit apprendre à penser par elle-même. Tel pourrait être le fin mot qui a émergé de ces trois jours de dialogue de haut niveau. Il est en ressorti que chaque pays du continent a ses propres spécificités, ainsi que ses propres défis. Malgré cela, l’Afrique doit réfléchir et avancer de manière coordonnée vers un objectif commun : l’éducation des jeunes Africains pour en faire des citoyens responsables, productifs, résilients et en alerte face aux défis de leur temps. La caractéristique évolutive des systèmes éducatifs a aussi été mise en avant, ainsi que la nécessité pour chacun de toujours se remettre en question, et d’apprendre des échecs et des réussites des pairs du continent.

Plusieurs ministres africains responsables de l’éducation, notamment ceux de l’Angola, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de l’Ile Maurice, de Madagascar, de la Mauritanie, du Malawi, du Nigeria, de l’Ouganda, du Rwanda et du Zimbabwe, ont participé à la Triennale 2022 de l’ADEA. Celle-ci était organisée en mode hybride. Les deux précédentes Triennales se sont tenues en 2012 et en 2017, au Burkina Faso et au Sénégal respectivement. La prochaine Triennale aura lieu en Ouganda.

L’Afrique doit apprendre à penser par elle-même. Photo: CR
L’Afrique doit apprendre à penser par elle-même. Photo: CR
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