Quand j’ai osé lire J.M.G Le Clézio
Jamais. Je n’avais jamais osé lire J.M.G Le Clézio. Trop. Il était trop d’ici et trop d’ailleurs. A la fois trop Mauricien, mais pas assez Mauricien. En plus, prix Nobel de littérature 2008, laisse tomber, trop compliqué. Bref. Une sorte d’interdit pour moi. Mon tonton Pascal, grand lecteur de Le Clézio, parlait pourtant de ses livres. Et puis, il y avait surtout cette chanson de Sylvie Vartan, Je n’aime encore que toi, avec son Le Clézio dans les paroles, qui m’empêchait d’oublier Joh, la cabane dans les manguiers de Rose-Hill, le campement de Poste-Lafayette avec son toit de chaume, Léa et Lucie, les deux saucisses sur pattes. La chanson de Vartan, pourtant belle, ne faisait que remuer le couteau dans la plaie de mon jeune cœur tout neuf. Donc Le Clézio, très peu pour moi.